L’open data, ça sert à quoi ?
Actualités - Publié le 28 janvier 2022
On entend de plus en plus parler d’ “open data” et la Région Normandie fait partie des collectivités engagées dans la démarche. Mais rares sont ceux d’entre nous qui savent définir avec précision en quoi cela consiste, quels en sont les avantages et surtout à quoi cela peut servir. Ouvrir les données, c’est bien, mais montrer…
On entend de plus en plus parler d’ “open data” et la Région Normandie fait partie des collectivités engagées dans la démarche. Mais rares sont ceux d’entre nous qui savent définir avec précision en quoi cela consiste, quels en sont les avantages et surtout à quoi cela peut servir. Ouvrir les données, c’est bien, mais montrer en quoi ces données peuvent être utiles aux citoyens, c’est mieux !
Jean-François Mary, référent données et système d’information géographique à l’Agence d’urbanisme Le Havre Estuaire de la Seine, ©E.Biernacki
Rendue obligatoire par la loi pour une République numérique (dite Lemaire) du 7 octobre 2016, l’ouverture des données publiques (en anglais, open data) consiste à mettre à disposition des citoyens un certain nombre de données brutes pour qu’ils puissent les consulter et les réutiliser librement. Ces données peuvent être d’ordre très divers : horaires de bus ou de trains, chiffres de fréquentation touristique, cartes, statistiques, mais aussi localisation d’arbres remarquables ou menus de cantines… Avec l’open data, l’information publique devient un bien commun dont la diffusion est d’intérêt général et à haute valeur ajoutée.
3 bonnes raisons d’ouvrir les données
1. Améliorer la qualité et la performance des services publics
L’open data rend plus transparente, compréhensible et accessible l’action publique : projets, décisions, subventions, comptes publics… sont désormais consultables par tous.
En systématisant l’échange et le partage de données entre services et entre collectivités, l’open data réduit les délais d’accès et de traitement des informations, augmente l’efficacité des processus et au final, améliore le service public.
Une donnée est un élément brut (chiffre, caractères…). Lorsque les données sont traitées, organisées, interprétées, elles deviennent une information.
2. Constituer une source d’information fiable pour les citoyens, les chercheurs, les journalistes
La politique d’ouverture conduit les collectivités à s’assurer de la fiabilité des données qu’elles mettent en ligne. D’où une amélioration globale de la qualité des données et des bases de données qui permet de disposer de meilleurs outils d’analyse et d’une connaissance plus approfondie des territoires. Autres effets bénéfiques : un indice de confiance envers les acteurs publics qui remonte et une plus grande implication des citoyens.
3. Favoriser la création de nouveaux services et activités économiques
La mise en ligne des données d’une collectivité permet d’améliorer l’image du territoire et participe au développement de son attractivité. Par ailleurs, la réutilisation de données publiques par des entreprises contribue au développement de nouveaux produits et services à destination des acteurs du territoire. Au final, l’ouverture des données publiques facilite l’émergence de projets innovants qui ont souvent pour effet d’améliorer le quotidien et la qualité de vie des habitants.